Voici à quoi peut ressembler un petit déj dans les Cyclades (à iOS en l’occurrence). Que du bonheur !
La plage derrière est celle de Milopotas.
Le long de la plage de Milipotas, à iOS, se trouvent de nombreux restaurants et cafés. Certains sont très invitants, et aussi souvent très agréables… La preuve en a été faite en images, non ?
Je viens de mettre en ligne une autre petite vidéo, cette fois sur Ios. C’est un autre petit montage, genre “best of”, en musique, de belles photos sur cette île magnifique mais qui n’est pas uniquement faite pour les jeunes fêtards (la preuve ci-dessous).
Pour vous donner une idée de l’ambiance, et la faune, qui règnent au Far Out, rien ne vaut une illustration en vidéo. Vous pouvez y voir la moyenne d’âge, y entendre la musique diffusée… La vignette de la vidéo est bien représentative !
Il y a à Ios, de nombreuse plages, y compris sans doute la plus belle que j’ai pu voir dans les Cyclades : Manganari !
Manganari, un paradis
Manganari se trouve au sud de l’ïle. Apparemment, Luc Besson y est passé pour tourner une partie de son Grand Bleu (moins qu’à Amorgos cela dit). C’est en tout cas ce qu’indique le Routard (voir commentaire ci-dessous).
Assez grande, de sable fin, elle est tranquille et assez éloignée de tout. Il y a quand même un restaurant, et pour ceux qui veulent des vacances vraiment calmes, il y a aussi de quoi être hébergé (mais pas grand chose, quelques maisons à peine). Comme souvent, on peut y louer transats et parasol, pour quelques euros, mais il est aussi possible de s’étaler sur le sable sans rien payer.
Milopotas, grande plage incontournable
Autre plage, cette fois-ci plus animée (mais rien de gênant) : Milopotas. C’est là où se trouve le Far Out Camping, mais aussi d’autres lieux pour se loger, plus calmes, des petites superettes, ainsi que de nombreux bars et restaurants. Dont un dont je vous parlerai en détails plus tard, qui m’a énormément plu, pour son cadre, son propriétaire, et son copieux petits déjeuner, pas cher et gavé de fruits qui poussent derrière la cuisine !
Pour revenir à la plage de Milopotas, il s’agit d’une très longue plage de sable assez fin. Il y a des petites paillotes qui la jalonnent pour les activités nautiques et la plongées. Il y a des parasols et transats, qui peuvent être appréciés car il n’y pas d’ombre sur cette plage. Elle n’est pas tout à fait déserte, sauf le matin, il y a par exemple les jeunes du Far Out qui viennent s’y amuser ou s’y reposer. Mais la plage reste agréable.
Le camping Far Out propose sans doute des prix parmi les plus attractifs pour séjourner à Ios. Mais il faut quand même savoir où l’on met les pieds, car c’est un camping très festif, où la moyenne d’âge doit se situer autour de 18-20 ans. Avoir plus de 30 ans, c’est parfois se faire voir comme un vieux là-bas. Vous voilà prévenus.
La jeunesse argentée grecque et internationale s’y rend pour draguer et festoyer : les filles sont très jeunes, sveltes et dénudées, et les hommes épilés arborent fièrement leurs abdos. Attention aux complexes, donc… Mais, ajouté au cadre superbe, aux piscines, à la plage, au soleil, à l’alcool qui coule à flots et le DJ qui fait danser, cela fait aussi du Far Out, un lieu idéal (paradisiaque même) pour les jeunes célibataires, car la drague tous azimuts y est évidemment facilitée…
Far Out : un très beau cadre, tout confort, où il n’y a pas que la fête
Le lieu en lui même est vraiment superbe. Il s’agit en fait d’un complexe, voire d’un empire: il y a deux piscines, l’une dans un “village” plus tranquille avec un resto, et l’autre, juste à côté, où se trouvent le self service et le dance floor, qui s’anime à l’apéro après avoir fait monter doucement la pression toute la journée. C’est quand même calme le matin (enfin, musique lounge de plus en plus forte), lorsque tous les jeunes se remettent de leur excès et sortie nocturne à Chora.
Et si cela ne vous suffit pas, les deux piscines sont devant la magnifique plage de Milopotas, où l’on peut trouver la tranquillité, mais aussi bar, restos et activités de plage (comme la plongée). Un bus régulier s’arrête devant le Far Out, et va jusqu’à Chora. Pratique !
Derrière ces deux piscines se trouvent d’un côté un véritable village “à la grecque” avec petits appartements à louer, de l’autre le camping, qui loue emplacements, tente, grande tente dures (voir photo ci dessous), et bungalows.
Prix accessibles
Dormir au camping n’est vraiment pas cher : à deux, dans une grande tente en dur, c’était 30 euros (l’été du moins). Ensuite, les prix du self service sont vraiment accessibles, même si la nourritue n’y est pas grandiose, c’est quand même bon et sympa (pizzas au feu, grillades, sandwiches grecs copieux, surtout avec les frites)… En revanche, les boissons alcoolisées ne sont pas données (sans être hors de prix non plus : 5 euros le cocktail, 3 euros la pinte, de mémoire)
A noter : il y a même au Far Out même, un ATM pour retirer de l’argent à l’entrée du camping Far Out, et une petite épicerie pour trouver les bricoles du quotidien (clopes, boissons, sandwichs, crèmes solaires).
Le camping est donc très tranquille le matin. Ensuite, le son de la musique monte, le style devient de moins en moins lounge et de plus en plus fort et dansant. A 17h, l’apéro comence, le DJ (enfin la Djette pour nous) arrive, les gens se mettent à danser. Jusqu’à 23h – minuit. Après quoi tout s’éteint, tout le monde part continuer à faire la fête à Chora.
Résultat appréciable, et bon à savoir : la musique n’empêche pas de dormir. D’ailleurs, précision pour les mélomanes : la musique du soir est plus dance sympa que techno pure et dure, plutot populaire, pas vraiment pointue ou branchée, alternant Chemical Brother et David Guetta par exemple.
Far Out, mon avis : un bon choix
Très honnêtement, j’ai été très heureux de séjourner au Far Out. Je savais où j’allais, j’y allais d’ailleurs pour faire la fête. Après, du haut de mes 31 ans, et sans être un chippendale, je me suis senti un peu marginal là-bas. J’ai quand même aimé parce que je m’en fous, et que ce camping est tout confort (manque quand même des frigos), pas cher, et très bien situé devant une plage sublime, où l’on peut être tranquille et bouquiner pénard au soleil. Après rien ne vous empêche d’aller gambader dans l’île qui recèle de nombreux trésors et plages merveilleuses. D’ailleurs, juste à côté du Far Out, il a des endroits, bars et restos, très sympas. Parce qu’il y a tellement tout au Far Out qu’on pourrait oublier d’aller ailleurs !
Pour réserver, connaître les prix et les disponibilités : le site du Far Out
Ios est une île prisée, par les jeunes Grecs et les touristes, pour sa beauté et… son ambiance festive. Bref, vous êtes (très) jeunes, vous aimez la fête, les belles plages, les bars, la drague… Cette île est vraiment pour vous.
A noter qu’il est aussi possible de rester tranquille à l’écart de cette ambiance festive, contrairement à Mykonos par exemple, où la musique dance est vite à fond sur les plages bondées. Cela peut même être un excellent choix, car l’île est vraiment agréable, et, là encore magnifique, et surtout, surtout, encore préservée du tourisme de masse. Les prix y sont donc encore raisonnables, et la nature encore relativement intacte par endroits. Je peux comprendre qu’on tombe amoureux de cette île charmante.
Carte d’identité
Nombre d’habitants : 1700 (en hiver, car c’est évidemment beaucoup, beaucoup plus l’été)
Superficie : 109 km² (17 km de long sur 7,5 km de large)
Sommet : 713 m
Le “chef lieu” de Ios s’appelle Chora, ou Hora (comme souvent ! : ça veut dire village), une superbe ville de dédales blancs et de beaux bars animés la nuit, juchée au-dessus du port. Il est possible de monter de ce dernier à Chora, mais ça grimpe ! Un bus relie les deux en quelques minutes.
A partir de Chora, un bus redescend ensuite vers la plage de Milopotas. Il y a des chances que vous y passiez, déjà parce qu’elle est très agréable, ensuite parce que de nombreux bars, restaurants et hébergements (dont le fameux et très festif Far Out Camping) s’y trouvent.
Ios offre évidemment plusieurs magnifiques plages, dont notamment peut-être l’une des plus belles des Cyclades que j’ai vue : Manganari.
Comme d’habitude, des photos valent mieux qu’un long discours.