Quel budget prévoir dans les Cyclades ? Question ô combien importante, mais difficile d’y apporter une réponse qui convienne à tout le monde. Chacun ses habitudes, ses plaisirs, ses envies,… Je peux néanmoins essayer de vous donner quelques indications des prix que j’ai constatés sur des “incontournables” (repas, boisson, hébergement, etc) qui vous donneront une idée du budget à prévoir.
Un petit mot sur l’hôtel que nous avons choisi à Athènes pour notre arrivée : Ilissos. 40 euros la nuit pour deux, c’est sans doute plus cher que les hôtels d’Omania, mais le quartier y est aussi plus sûr – le Routard précisant bien qu’Omania est envahi de toxicomanes et de prostitués, nous ne voulions pas y séjourner, même si les prix y sont sans doute les plus bas d’Athènes.
L’hôtel Ilissos est donc, lui, situé dans un quartier plus sûr, près de la station de métro Syngrou Fix, à quelques minutes donc, et un changement de la station Acropolis. Il est cependant à côté d’une grande avenue : nous redoutions le bruit des voitures, mais il n’en a rien été.
Alléchés par un prix assez attractifs de 30 euros la nuit pour deux, petit déj inclus, nous avons réservé une nuit à la mi-août dans cet hôtel Evripides Hotel.
L’hôtel est situé dans Psiri, plus précisément dans un quartier d’artisans, près de la station de métro Monastiraki, et donc à deux pas des puces d’Athènes, qui méritent d’ailleurs un petit détour.
Il y a deux campings à Mykonos, assez proches, situés au sud de l’île. L’un est situé vers la plage de Paradise, l’autre surplombe celle de Paraga. C’est dans ce dernier que j’ai séjourné. J’y ai loué une sorte de petit bungalow (voir photo ci-dessous), pour deux, pour la somme assez astronomique pour un camping de 50 euros la nuit. Continuer la lecture de Camping de Mykonos, bien placé, festif et abordable→
Un petit mot sur l’un des plus coûteux hébergements en Grèce que j’ai eu l’occasion de voir, parce qu’il le vaut bien. Un peu fatigué des campings, nous avions en effet décidé de nous offrir un vrai toit, climatisé, avec vraie cuisine et frigo.
Nous avons eu du mal à trouver où bien dormir à Aegali à la mi-août, et avons donc réservé au Gryspos, pour 70 euros la nuit, soit le double, au moins, de ce que l’on avait l’habitude de payer (et pas forcément amorti par la cuisine et le frigo, mais c’est une autre histoire). Mais cela valait grandement le coût et le coup.
Située à 256 km du Pirée, Amorgos est l’île la plus orientale des Cyclades. Elle est connue pour avoir été le théâtre de plusieurs scènes du Grand Bleu de Luc Besson, ce qui explique sans doute en partie pourquoi elle est si fréquentée par les Français, qui y représentent peut-être l’été les trois quarts des touristes. Le français est donc sans doute la deuxième langue officielle de l’île.
Dès qu’on sort de ses principales villes, l’île, comme pelée, donne une impression d’être très brute, sauvage. Cela lui donne un énorme charme, auquel j’ai personnellement totalement succombé. Un immense coup de cœur, surtout que les villes et les plages sont aussi splendides. Continuer la lecture de Amorgos : repères, à voir et à savoir→
Un petit mot sur ce qui doit être l’hébergement le moins cher à Santorin : le camping, appelé Camping Santorini et souvent associé à son drôle de logo.
Il est assez bien situé, à disons une vingtaine de minutes de marche de la falaise de Fira. Evidemment, ses employés viendront vous chercher à votre descente du ferry. Il vous y amèneront aussi le jour de votre départ.
Le camping de Santorin est ouvert de mai à octobre. Ses prix (en 2012, du moins) : en haute saison, compter 12,50 euros pour une personne qui a sa tente, et 17,50 euros par personne pour une assez grande tente mi-dure “mini bungalow” fournie par le camping, plutôt pour 2. Soit, 35 euros la nuit pour un couple sans tente (c’est la formule que nous avons choisie). Photo de ce à quoi ça ressemble ci-dessous.
Attention : pour l’électricité, il faut louer (1 euro la journée) un petit casier, qui pourra aussi sécuriser vos petites affaires. Pas très généreux, sur ce coup-là, le camping :(.
Le petit déj du Santorini Camping, assez copieux, mais non inclus, coûte 5 euros. Globalement au resto du camping, la bouffe n’y est pas extraordinaire (assez grasse), mais elle est copieuse et pas très chère (compter également 5 euros pour un vrai plat). Une alternative qui peut être intéressante pour ceux qui ne veulent pas se ruiner à Fira ou Oia… Il y a un minuscule frigo gratuit dans le coin cuisine, mais il est bien trop petit…
Au final, c’est assez cher pour un camping, mais assez abordable pour Santorin.
A savoir aussi : compte tenu des prix, il y a des colonies de petits ou même des excursions organisées de randonneurs qui y séjournent. Et quand tous débarquent à la piscine, cela fait du monde…
A noter qu’il n’y a pas de plage à proximité, mais ce camping a tout de même une assez grande piscine (voir ci-dessous), salée d’ailleurs. En remontant quelques minutes vers la falaise de Fira se trouve aussi une assez grande épicerie pour faire ses petites courses.
Le camping Far Out propose sans doute des prix parmi les plus attractifs pour séjourner à Ios. Mais il faut quand même savoir où l’on met les pieds, car c’est un camping très festif, où la moyenne d’âge doit se situer autour de 18-20 ans. Avoir plus de 30 ans, c’est parfois se faire voir comme un vieux là-bas. Vous voilà prévenus.
La jeunesse argentée grecque et internationale s’y rend pour draguer et festoyer : les filles sont très jeunes, sveltes et dénudées, et les hommes épilés arborent fièrement leurs abdos. Attention aux complexes, donc… Mais, ajouté au cadre superbe, aux piscines, à la plage, au soleil, à l’alcool qui coule à flots et le DJ qui fait danser, cela fait aussi du Far Out, un lieu idéal (paradisiaque même) pour les jeunes célibataires, car la drague tous azimuts y est évidemment facilitée…
Far Out : un très beau cadre, tout confort, où il n’y a pas que la fête
Le lieu en lui même est vraiment superbe. Il s’agit en fait d’un complexe, voire d’un empire: il y a deux piscines, l’une dans un “village” plus tranquille avec un resto, et l’autre, juste à côté, où se trouvent le self service et le dance floor, qui s’anime à l’apéro après avoir fait monter doucement la pression toute la journée. C’est quand même calme le matin (enfin, musique lounge de plus en plus forte), lorsque tous les jeunes se remettent de leur excès et sortie nocturne à Chora.
Et si cela ne vous suffit pas, les deux piscines sont devant la magnifique plage de Milopotas, où l’on peut trouver la tranquillité, mais aussi bar, restos et activités de plage (comme la plongée). Un bus régulier s’arrête devant le Far Out, et va jusqu’à Chora. Pratique !
Derrière ces deux piscines se trouvent d’un côté un véritable village “à la grecque” avec petits appartements à louer, de l’autre le camping, qui loue emplacements, tente, grande tente dures (voir photo ci dessous), et bungalows.
Prix accessibles
Dormir au camping n’est vraiment pas cher : à deux, dans une grande tente en dur, c’était 30 euros (l’été du moins). Ensuite, les prix du self service sont vraiment accessibles, même si la nourritue n’y est pas grandiose, c’est quand même bon et sympa (pizzas au feu, grillades, sandwiches grecs copieux, surtout avec les frites)… En revanche, les boissons alcoolisées ne sont pas données (sans être hors de prix non plus : 5 euros le cocktail, 3 euros la pinte, de mémoire)
A noter : il y a même au Far Out même, un ATM pour retirer de l’argent à l’entrée du camping Far Out, et une petite épicerie pour trouver les bricoles du quotidien (clopes, boissons, sandwichs, crèmes solaires).
Le camping est donc très tranquille le matin. Ensuite, le son de la musique monte, le style devient de moins en moins lounge et de plus en plus fort et dansant. A 17h, l’apéro comence, le DJ (enfin la Djette pour nous) arrive, les gens se mettent à danser. Jusqu’à 23h – minuit. Après quoi tout s’éteint, tout le monde part continuer à faire la fête à Chora.
Résultat appréciable, et bon à savoir : la musique n’empêche pas de dormir. D’ailleurs, précision pour les mélomanes : la musique du soir est plus dance sympa que techno pure et dure, plutot populaire, pas vraiment pointue ou branchée, alternant Chemical Brother et David Guetta par exemple.
Far Out, mon avis : un bon choix
Très honnêtement, j’ai été très heureux de séjourner au Far Out. Je savais où j’allais, j’y allais d’ailleurs pour faire la fête. Après, du haut de mes 31 ans, et sans être un chippendale, je me suis senti un peu marginal là-bas. J’ai quand même aimé parce que je m’en fous, et que ce camping est tout confort (manque quand même des frigos), pas cher, et très bien situé devant une plage sublime, où l’on peut être tranquille et bouquiner pénard au soleil. Après rien ne vous empêche d’aller gambader dans l’île qui recèle de nombreux trésors et plages merveilleuses. D’ailleurs, juste à côté du Far Out, il a des endroits, bars et restos, très sympas. Parce qu’il y a tellement tout au Far Out qu’on pourrait oublier d’aller ailleurs !
Pour réserver, connaître les prix et les disponibilités : le site du Far Out
Des quelques îles des Cyclades visitées, Milos est l’une de mes préférées.
Carte d’identité :
Nombre d’habitants : 5000
Superficie : 151 km²
Sommet : 751 m
Surnom : Ile aux Couleurs
Encore protégée du tourisme de masse, elle est encore assez sauvage et les prix y sont aussi encore assez doux. Son passé volcanique lui permet d’offrir de superbes paysages. Aux reliefs parfois spectaculaires, les couleurs de ses roches oscillent entre le rouge, le gris, le vert…
Sans oublier de sublime plages, évidemment. Celles situées au sud de l’île sont même belles à couper le souffle (voir ci-dessous).
Pour la petite histoire : c’est ici qu’a été trouvée la fameuse Venus de Milo, que l’on peut voir au Louvre.
Son port, Adamantes (indicateur bleu sur la carte à gauche), propose tous les commerces utiles aux vacanciers, et même un Carrefour Express bien pratique, restaurants, cafés… Il s’y trouve aussi un utile arrêt de bus desservant toute l’île.
Plakka (indicateur rouge) est le chef lieu de l’île, c’est un magnifique village perché sur la colline, où l’on peut divinement bien manger. Sa partie ouest est surplombé d’un petit col (enfin, plus de 700 mètres quand même) desséché et complètement sauvage, qui donne aussi beaucoup de charme à l’île.
En plus, il est possible de s’y loger pour une modique somme, dans un lieu superbe, avec piscine et tout près de la belle plage de Achivadolimni.
Il n’y a qu’un seul camping à Milos. Mais quel camping ! Superbe ! Et pas bien cher. Bref, un super bon plan.
Ce camping surplombe la belle et grande plage de sable Achivadolimni, accessible à pied en 5 minutes. C’est un camping très bien entretenu, assez bien situé en face d’un arrêt de bus et à quelques minutes, en bus ou en voiture, d’Adamas, le port névralgique de l’île (aussi appelé Adamante).
Il est possible d’y louer un emplacement pour une tente ou un mobile home. Ceux qui n’ont pas de tente peuvent en louer une pour un prix plus qu’attractif (aux alentours de 20 euros pour un nuit à deux dans la petite tente louée, tout inclus sauf le petit déj). Des bungalows sont également disponibles.
Il dispose également d’une belle piscine. Juste à côté, un restaurant sert une cuisine locale standard, à prix, là encore, très accessible. A quelques pas : une salle cuisine, à côté d’une salle à manger qui s’anime aux heures d’affluence. Gros bonus : cette cuisine propose de très nombreux frigos, bien utiles pour réduire la facture de son séjour !
Les photos prises sur le site valent mieux que de longs discours :
Précision : l’été, il n’est pas possible de réserver sa tente et/ou son espace tente, mais un gentil mail peut vous donner une idée des disponibilités…