Située à 256 km du Pirée, Amorgos est l’île la plus orientale des Cyclades. Elle est connue pour avoir été le théâtre de plusieurs scènes du Grand Bleu de Luc Besson, ce qui explique sans doute en partie pourquoi elle est si fréquentée par les Français, qui y représentent peut-être l’été les trois quarts des touristes. Le français est donc sans doute la deuxième langue officielle de l’île.
Dès qu’on sort de ses principales villes, l’île, comme pelée, donne une impression d’être très brute, sauvage. Cela lui donne un énorme charme, auquel j’ai personnellement totalement succombé. Un immense coup de cœur, surtout que les villes et les plages sont aussi splendides.
Amorgos compte trois villes, enfin plutôt villages, principaux, où vous avez grande chance de trouver votre hébergement.
Au centre, Katapola, où arrivent bon nombre de ferrys, est sans doute la plus grande de ses villes, contenant le plus d’hébergements, resto, bars, endroits où acheter ses billets de ferry… De nombreuses plages sublimes l’entourent.
Pas très loin, en remontant des route en lacets, surgit à 300 mètres de haut, Chora, le chef de lieu de l’île. C’est aussi un charmant village, avec ses petites ruelles blanches où il très agréable de se balader, et sa place centrale, très agréable pour manger une sucrerie ou boire un verre. (voir photo ci-dessous).
Enfin, plus au Nord se trouve Aegiali (ou Aigiali voire Aighiális, selon : voir commentaire ci-dessous), qui se limite en fait à quelques rues descendant vers la plage où se succède les hébergements. Sur son port, où peuvent aussi partir quelques ferrys, se trouvent de nombreux charmants restos, deux épiceries et un mini market à peine plus grand. C’est là que je vous conseille, en toute subjectivité, de séjourner.
La longue plage d’Aegiali est bordée de plusieurs bars et restos très agréable. C’est aussi au milieu de cette plage, à quelques minutes de marche de la mer tout de même que se trouve le camping – pour le coup vraiment bondé l’été. Il règne à Aegiali une ambiance très cool, un peu peace and love. Il y est d’ailleurs organisé, au moins l’été, de petites fête techno transe appelée Full Moon (en clin d’œil aux fêtes célèbre portant ce nom), sans que l’île ne soit pas pour autant très familiale.
Des bus assurent régulièrement la liaison entre ces villes, et se font plus rares pour d’autres endroits (d’autres villages encore plus petits, des plages ou l’incontournable monastère de la Panaghia Chozoviotissa). Compter une quinzaine de minutes pour Katapola- Chora, auxquelles il faut rajouter une demi-heure pour Chora – Aegiali, sur un trajet fort beau et parfois interrompu par des troupeaux chèvres).
J’ai mis les horaires des bus en photo (une photo très utile, sur place, pour les piétons !) pour vous donner une idée de la régularité des transports.
Nombre d’habitants : 1 851 (au recensement de 2001 ; Le Routard indique 2000 – chiffres correspondant bien sûr à l’hiver
Superficie : 121 km² (112 km de côtes)
Sommet : Mont Krikellos (821 m)
Bonjour’
2 précisions :
Katapola n’est pas au sud de l’île, comme Chora ( prononciation approchée “Korra”), mais au centre ! Au sud, moins montagneux (?), se trouvent plusieurs hameaux .. Et de belles plages… mais quasi accessibles que pour ceux qui ont leurs propres véhicules !
Aighiali (le ” s” final est tout simplement la marque du génitif : la baie D’Aighiali), car en fait ce n.est que le nom du port d.un ensemble comportant 3 villages : Potamos, Langada et Tholaria.
Une dernière remarque : attention les horaires varient d.une année á l.autre !
Bonnes vacances á Amorgos !!
Merci pour vos pertinentes remarques, le texte a été modifié en conséquence !